Le pays adopte une politique migratoire plus restrictive pour mettre un terme à la flambée des flux migratoires sur son territoire. Le nouveau gouvernement nationaliste de Bart De Wever, menée par la ministre Anneleen Van Bossuyt, parle d’une intensification des contrôles aux frontières, du resserrement des critères d’asile, de regroupement familial ; le tout pour contenir l’immigration irrégulière et freiner le “docker l’asile” des ressortissants d’autres pays de l’Union européenne.

L’exacerbation des contrôles relatifs à la migration en belgique
Le gouvernement dirigé par Bart De Wever a enclenché un renforcement radical de la politique migratoire pour la Belgique, notamment pour le regroupement familial, le droit d’accès aux assistances sociales pour les réfugiés et le transfert de l’Office des étrangers sous l’autorité de la police fédérale. Pour la ministre Anneleen Van Bossuyt, la Belgique en est à « la politique migratoire la plus stricte qu’elle ait connue » alors que les demandes d’asile ne cessent d’augmenter (39 000 demandes en 2024, soit une hausse de 12 %). Le gouvernement contrôle mieux le phénomène de l’“asile shopping”, limite les structures d’hébergement et le budget alloué aux demandes d’asile doit être largement coupé.

Les bases de la politique migratoire belge
Le gouvernement de Bart De Wever entend rendre sa politique migratoire la plus stricte que la Belgique ait connue. Le ministre a toujours dénoncé le besoin d’amortir les surcharges migratoires pesant à la fois sur le budget des services publics et des soins d’asile. La ministre Anneleen Van Bossuyt évoque que les nouvelles règles de limitation du “shopping d’asile” : un protection accordée dans une autre État membre de l’UE ne pourra pas donner droit à l’hébergement en Belgique. Au final, son intention est de réduire les coûts de l’asile par un regroupement familial limité, des conditions d’obtention des revenus augmentées et des aides sociales diminuées pour les nouveaux arrivants.
Restrictions des flux migratoires en Belgique: Une démarche nécessaire pour les autorités
Le gouvernement belge estime nécessaire d’opérer des contrôles ciblés aux frontières du pays, afin de juguler la pression migratoire. Il s’agit d’éviter que la Belgique ne devienne « l’aimant » des migrants déjà hébergés ou déboutés ailleurs dans l’Union européenne. Le plan consiste à supprimer les places d’accueil lorsque la venue d’un demandeur d’asile transite par un mineur non-accompagné, par absence de preuve nouvelle. La ministre de l’Asile et de la Migration évoque la nécessité de ne plus recourir de façon stratégique à la minorité d’âge pour le maintien en d’hébergement, et le renouvèlement des procédures.
Le gouvernement belge veut réduire la migration via des contrôles renforcés et un asile durci. Dans un contexte de pression migratoire qualifiée d’insoutenable, ces mesures sont censées permettre à l’Etat de ralentir l’immigration jugée irrégulière et surtout d’assurer le bon fonctionnement du système social et économique belge..